Beaussonie, Guillaume (2016) La prison pour les infractions d'affaires ? Non. La confiscation ? Oui ! Revue pénitentiaire et de droit pénal : bulletin de la Société générale des prisons et de législation criminelle (n°2). p. 403. [Caselaw headnote]
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La question de la sanction se pose toujours avec acuité en droit des affaires. Beaucoup répugnent, en effet, à voir un col blanc se salir en prison malgré la violation, par son porteur, de normes dont l’irrespect fait pourtant encourir une telle peine. Aussi la privation de liberté apparaît-elle, en la matière, plus subsidiaire encore qu’en « droit pénal commun ». C’est pourquoi, sans doute, il n’y a pas lieu de s’étonner, qu’en 2016, les seuls arrêts publiés ayant conduit à sanctionner les juges du fond pour ne pas avoir respecté les dispositions du nouvel article 132-19 du code pénal, qui obligent le juge prononçant une peine d’emprisonnement sans sursis et non aménageable à en justifier la nécessité, soient relatifs à des infractions d’affaires : abus de biens sociaux (6 janvier), blanchiment (30 mars) et escroquerie (4 mai).
Item Type: | Caselaw headnote |
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Language: | French |
Date: | April 2016 |
Refereed: | Yes |
Keywords (French): | Droit pénal des affaires, Confiscation |
Subjects: | A- DROIT > A5- Droit pénal > 5-2- Droit pénal des affaires – droit pénal spécial |
Divisions: | Institut des Études Juridiques de l'Urbanisme et de la Construction (Toulouse) |
Site: | UT1 |
Date Deposited: | 07 Dec 2016 08:46 |
Last Modified: | 02 Apr 2021 15:54 |
URI: | https://publications.ut-capitole.fr/id/eprint/22546 |