Gaston Monnerville
Crée le 11 janvier 2018
Deux douzaines de lignes pour dresser le portrait d'un personnage de nos IIIe ; IVe ; Ve République. Un pari impossible a priori.
Alors on se limitera volontairement à l'éclosion d'une exceptionnelle personnalité et à son premier parcours.
Né à Cayenne d'une famille d'origine martiniquaise le 2 janvier 1897, Charles François Gaston Monnerville fait des études brillantes dans le Grand collège de Cayenne, aujourd'hui collège Eugène Nonnon. Il y réussit en 1912 le concours des bourses métropolitaines. De la sorte, boursier du Gouvernement, il poursuit ses études secondaires au lycée Bernuy (aujourd'hui Pierre-de-Fermat) à Toulouse. Le bac en poche, il choisit en 1915 de faire sa formation académique dans les facultés de droit et de lettres. Son frère aîné Pierre, lui aussi à Toulouse, opte pour la faculté de médecine et en sort diplôme en poche en 1921.
Alors on se limitera volontairement à l'éclosion d'une exceptionnelle personnalité et à son premier parcours.
Né à Cayenne d'une famille d'origine martiniquaise le 2 janvier 1897, Charles François Gaston Monnerville fait des études brillantes dans le Grand collège de Cayenne, aujourd'hui collège Eugène Nonnon. Il y réussit en 1912 le concours des bourses métropolitaines. De la sorte, boursier du Gouvernement, il poursuit ses études secondaires au lycée Bernuy (aujourd'hui Pierre-de-Fermat) à Toulouse. Le bac en poche, il choisit en 1915 de faire sa formation académique dans les facultés de droit et de lettres. Son frère aîné Pierre, lui aussi à Toulouse, opte pour la faculté de médecine et en sort diplôme en poche en 1921.
En droit, magna cum laude, Gaston (son prénom d'usage) Monnerville se montre l'un des plus brillants étudiants du moment. Avant même la soutenance de sa thèse (1921), Labbé et la théorie de l'enrichissement sans cause, il s'inscrit au Barreau de Toulouse (1918). Il rejoint en 1921 le Barreau de Paris ; d'où la présence sur sa fiche d'étudiant de son adresse parisienne, 52 rue d'Angoulême (depuis 1945, rue Jean Pierre Timbaud, militant communiste fusillé en 1941). Au barreau, en politique, la trajectoire est exceptionnelle. Député de la Guyane (1932) ; maire de Cayenne (1935) ; sous-secrétaire d'Etat aux Colonies (1937-1938). Mais aussi engagé volontaire dans la Marine sur sa demande expresse (1939-1940) ; résistant ; président du Conseil de la République (1947-1958) puis du Sénat (1958-1968). Farouche adversaire du général de Gaulle à partir de 1962 et jusqu'à la démission de ce dernier, il est nommé au Conseil constitutionnel par son successeur à la Haute assemblée Alain Poher en 1974. Il meurt en 1991.
Sources : Mission Archives de l'université5Z3 : fiche d'étudiant