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Joseph Marie Cabanis

Crée le 19 janvier 2018
Un Immortel venu de la faculté.
José Cabanis, son prénom d'usage, vient au monde en 1922, dans une famille aux fortes racines toulousaines. Sa scolarité secondaire chez les Jésuites du collège du Caousou-l'établissement où il convient d'être à l'époque-ne se passe pas dans une parfaite sérénité. Il décroche son bac en 1940, et entame un double cursus en droit et en philosophie.
Comme des centaines de milliers de jeunes Français nés en 1921 et 1922, les dispositions du STO Service du Travail Obligatoire, l'une des facettes de la Collaboration voulue par Vichy, le prennent et l'envoient en Allemagne au milieu de 1943. Il en revient au printemps 1945. Il reprend immédiatement ses études en droit comme l'indique sa fiche d'inscription, et poursuit en lettres, fait assez habituel à une époque où les deux facultés sont mitoyennes.
Licence en droit; DES-Diplôme d’Études Supérieures-; doctorat en 1948, L'organisation de l’État d'après La République de Platon et la Politique d'Aristote, il est avocat, mais préfère les activités de l'expertise judiciaire. Au-delà et en dehors, la plume est sa passion non secrète. Les ouvrages se succèdent jusqu'en 2000, publiés presque toujours chez Gallimard dès 1948, accueillis et couronnés bientôt par la critique en 1964; 1966; 1974. En 1976, José Cabanis reçoit le Grand prix de littérature de l'Académie française. Il prend quand même en avril 1978 le soin de retirer à l'Université tous ses diplômes, comme en témoigne sa fiche d'étudiant portant sa signature visible à droite.
Académicien en 1990, il occupe dans cette Compagnie le vingtième fauteuil.
Il décède à Toulouse en 2000. Sa ville natale a baptisé de son nom la nouvelle Médiathèque construite en 2002-2003 à l'extrémité des allées Jean Jaurès. 
Source : Mission Archives de l'université
5Z3 : fiche étudiant