@unpublished{publications49471, month = {May}, title = {Essays on the housing market}, author = {Tuuli Vanhapelto}, year = {2023}, url = {https://publications.ut-capitole.fr/id/eprint/49471/}, abstract = {Cette th{\`e}se de doctorat se compose de trois chapitres qui abordent sous diff{\'e}rents angles la m{\^e}me question fondamentale : Quels sont les m{\'e}canismes d?{\'e}quilibre qui influencent le march{\'e} du logement ? La compr{\'e}hension de ces m{\'e}canismes d?{\'e}quilibre est essentielle {\`a} l?analyse des impacts du march{\'e} du logement sur la distribution des richesses et du bien-{\^e}tre dans la population.Les deux premiers chapitres de cette th{\`e}se traitent de la polarisation du march{\'e} du logement entre les zones urbaines prosp{\`e}res et les zones rurales en d{\'e}clin. Cette polarisation est la cons{\'e}quence de l?{\'e}volution des secteurs {\'e}conomiques qui cr{\'e}ent de la valeur. Bien que potentiellement b{\'e}n{\'e}fique {\`a} la population dans son ensemble, cette {\'e}volution est aussi susceptible de faire des perdants, notamment de par son impact sur le march{\'e} du logement.L?outil reliant les deux premiers chapitres de cette th{\`e}se sont les mod{\`e}les d'{\'e}quilibre spatial. L'id{\'e}e sous-jacente des mod{\`e}les spatiaux est que les lieux sont reli{\'e}s les uns aux autres par le fait que les m{\'e}nages choisissent leur lieu de r{\'e}sidence. Par cons{\'e}quent, les changements dans les conditions {\'e}conomiques dans un lieu peuvent {\'e}galement avoir des effets dans d'autres par le biais de m{\'e}canismes d'{\'e}quilibre. Cela pourrait signifier, par exemple, que la croissance urbaine n?apporte pas uniquement un b{\'e}n{\'e}fice aux m{\'e}nages de zones urbaines, mais qu'elle peut {\'e}galement nuire aux m{\'e}nages de zones rurales.Dans le premier chapitre de cette th{\`e}se, je d{\'e}veloppe un cadre quantitatif pour comprendre quels groupes b{\'e}n{\'e}ficient de changements tels que la croissance urbaine. Les moteurs de la croissance urbaine, comme l'am{\'e}lioration des revenus urbains, peuvent soit profiter {\`a} tous les m{\'e}nages qui vivent en zone urbaine -ou peuvent y d{\'e}m{\'e}nager-, soit uniquement aux propri{\'e}taires de logements urbains dans le cas o{\`u} ils feraient monter les loyers et la valeur de l?immobilier. J'incorpore un march{\'e} du logement dans un mod{\`e}le spatial afin de pouvoir {\'e}valuer ces effets. Mes estimations montrent qu'en Finlande, l?exode rural a b{\'e}n{\'e}fici{\'e} plus largement aux m{\'e}nages urbains qu?{\`a} ceux vivant {\`a} la campagne. Par ailleurs, cette croissance des villes a {\'e}t{\'e} profitable aux m{\'e}nages propri{\'e}taires de logements citadins, quand au contraire elle a nuit {\`a} ceux vivant hors des villes.Le deuxi{\`e}me chapitre de cette th{\`e}se, co-{\'e}crit avec Thierry Magnac, vise {\`a} comprendre les d{\'e}terminants spatiaux de la liquidit{\'e} du march{\'e} du logement. La facilit{\'e} avec laquelle les maisons sont {\'e}chang{\'e}es est g{\'e}n{\'e}ralement {\'e}lev{\'e}e dans les zones urbaines et faible dans les zones en d{\'e}clin. Nous d{\'e}veloppons un mod{\`e}le de recherche de logement compos{\'e} de plusieurs locations li{\'e}es entre elles par une condition d'{\'e}quilibre spatial, que nous estimons ensuite gr{\^a}ce {\`a} des donn{\'e}es finlandaises. Nous constatons qu'apr{\`e}s un choc exog{\`e}ne sur la valeur des logements, les r{\'e}ponses locales en mati{\`e}re de prix et de d{\'e}lais de vente sont tr{\`e}s h{\'e}t{\'e}rog{\`e}nes selon les localisations.Le troisi{\`e}me chapitre, co-{\'e}crit avec Essi Eerola, Teemu Lyytik{\"a}inen et Tuukka Saarimaa, traite d?une politique d'aide au logement faisant usage de m{\'e}thodes statistiques d?{\'e}valuation des politiques publiques. Les aides au logement peuvent avoir des cons{\'e}quences ind{\'e}sirables lorsqu'elles augmentent le niveau des loyers et profitent donc en partie aux propri{\'e}taires plut{\^o}t qu'aux b{\'e}n{\'e}ficiaires des aides. Nous {\'e}tudions une r{\'e}forme en Finlande qui a augment{\'e} les aides au logement pour certains types d'appartements uniquement. Nous constatons que, bien que les allocations aient augment{\'e} plus largement dans les petits appartements que dans les plus grands, leur loyer relatif ne semble pas avoir augment{\'e}. Ce constat sugg{\`e}re que la r{\'e}forme a b{\'e}n{\'e}fici{\'e} plut{\^o}t aux allocataires qu?aux propri{\'e}taires.} }