@unpublished{publications43155, month = {June}, title = {Essais en {\'e}conomie du d{\'e}veloppement}, author = {Claire Galez-Davis}, year = {2019}, url = {https://publications.ut-capitole.fr/id/eprint/43155/}, abstract = {Cette th{\`e}se s?int{\'e}resse aux interactions politiques et {\'e}conomiques entre les pays d{\'e}velopp{\'e}s et les pays en d{\'e}veloppement. Elle explore comment ces interactions peuvent favoriser un d{\'e}veloppement {\'e}conomique mondial. Le premier chapitre r{\'e}sume et introduit la th{\`e}se. Les trois autres chapitres portent sur l?investissement {\'e}tranger direct (IED), l?aide publique au d{\'e}veloppement (APD), les cha{\^i}nes de valeur globales et la responsabilit{\'e} sociale des entreprises dans la cha{\^i}ne de valeur du cacao. Les chapitres deux et trois sont co-r{\'e}dig{\'e}s avec Jean-Paul Azam. Partant de l?observation que, ces derni{\`e}res ann{\'e}es, l?IED et l?APD ont explos{\'e} en Afrique subsaharienne, le deuxi{\`e}me chapitre vise {\`a} {\'e}valuer leur impact sur la croissance des {\'e}conomies b{\'e}n{\'e}ficiaires. Pour ce faire, une estimation avec la technique des doubles moindres carr{\'e}s est effectu{\'e}e sur un panel non {\'e}quilibr{\'e} de 41 pays d?Afrique subsaharienne observ{\'e}s de 1980 {\`a} 2012. La strat{\'e}gie instrumentale est tir{\'e}e des relations politiques et {\'e}conomiques entre les donateurs et les b{\'e}n{\'e}ficiaires. L?hypoth{\`e}se d?identification repose sur le fait que certaines caract{\'e}ristiques des principaux donateurs d?APD d?un pays, comme le PIB par habitant, ne peuvent affecter la croissance de ce pays que par l?APD et l?IED. On trouve que l?IED a un effet positif et significatif sur la croissance du PIB par habitant, tandis que l?APD n?a aucun impact. Le titre du troisi{\`e}me chapitre est bas{\'e} sur un parall{\`e}le entre la structure du commerce dans l?{\`e}re mercantiliste et la structure commerciale actuelle dans certains secteurs. Dans les deux cas, les produits de base sont produits dans le Sud par de nombreux petits exploitants fragment{\'e}s et transport{\'e}s pour {\^e}tre consomm{\'e}s dans le Nord par un petit nombre d?interm{\'e}diaires. Le chapitre fournit un cadre th{\'e}orique d?analyse pour cette structure commerciale, au niveau de la cha{\^i}ne de valeur. Plus pr{\'e}cis{\'e}ment, nous d{\'e}veloppons un mod{\`e}le {\`a} deux faces d?oligopole et d?oligopsone {\`a} la Cournot. Nous utilisons ensuite le mod{\`e}le et sa statique comparative pour comparer la situation des producteurs, des interm{\'e}diaires et des consommateurs dans diff{\'e}rentes situations. Nous confrontons nos r{\'e}sultats {\`a} des {\'e}tudes de cas, en nous concentrant sur les cha{\^i}nes de valeur du cacao, du caf{\'e} et de la coca{\"i}ne. Le quatri{\`e}me et dernier chapitre {\'e}tudie les programmes de durabilit{\'e} des grandes entreprises de l?industrie du cacao et du chocolat, et les compare avec les syst{\`e}mes de certification ind{\'e}pendants. Plus pr{\'e}cis{\'e}ment, il vise {\`a} comprendre l?{\'e}mergence de labels de durabilit{\'e} internes, c?est-{\`a}-dire des labels de durabilit{\'e} cr{\'e}{\'e}s par les entreprises elles-m{\^e}mes, par opposition {\`a} ceux cr{\'e}{\'e}s par des organisations ind{\'e}pendantes. Je r{\'e}ponds {\`a} cette question en utilisant le cadre th{\'e}orique d{\'e}velopp{\'e} dans le chapitre pr{\'e}c{\'e}dent. Dans l?ensemble, je trouve que la notion de risque joue un r{\^o}le majeur pour expliquer les choix des entreprises en terme d?approvisionnement durable. En effet, ces programmes de durabilit{\'e} visent {\`a} augmenter la productivit{\'e} des agriculteurs. Toutefois, cette augmentation a un effet incertain sur les profits des entreprises traitant de grandes quantit{\'e}s de cacao, les rendant d{\'e}sireuses de contr{\^o}ler leur approvisionnement en cr{\'e}ant leur propre label de durabilit{\'e}. En revanche, l?impact de ces initiatives sur les producteurs de cacao reste ambigu.} }