@incollection{publications43147, author = {Fr{\'e}d{\'e}rique De la Morena}, series = {Actes de colloques de l'IFR vol.43}, booktitle = {La{\"i}cit{\'e} et d{\'e}fense de l'{\'E}tat de droit}, address = {Toulouse?,France}, title = {La{\"i}cit{\'e}, lib{\'e}rations. Libres propos}, publisher = {Presses de l'universit{\'e} Toulouse 1 Capitole}, pages = {253--263}, year = {2020}, url = {https://publications.ut-capitole.fr/id/eprint/43147/}, abstract = {Depuis leur naissance, les religions traversent les soci{\'e}t{\'e}s. L'histoire pass{\'e}e et contemporaine montre qu'elles portent en elles {\`a} la fois la paix et la guerre. Elles offrent une morale et permettent {\`a} des milliers de personnes pratiquantes ou non de vivre ensemble sans acrimonie, tant que la libert{\'e} de consciene et le libre exercice des cultes sont respect{\'e}s. Malheureusement, on peut constater que tel n'est pas toujours le cas dans de nombreux coins du globe. Il r{\'e}sulte de la d{\'e}claration universelle des droits de l'homme que 'Toute personne a droit {\`a} la libert{\'e} de pens{\'e}e, de conscience et de religion'. N{\'e}anmoins, il faut interroger les pratiques religieuses pour voir en quoi celles-ci peuvent g{\'e}n{\'e}rer des tensions et des violences. En effet, bien que l'{\'e}ducation religieuse soit normalement vectrice de paix, certaines pratiques instrumentalisant la religion rejettent cette libert{\'e} de pens{\'e}e et les modes de vies diff{\'e}rents des leurs. {\`A} l'heure de la s{\'e}cularisation progressive du monde occidental, {\`a} l'heure o{\`u} les ph{\'e}nom{\`e}nes de radicalisation religieuse sont de plus en plus importants et {\`a} l'heure o{\`u} de nombreuses r{\'e}gions du monde sont encore en conflit pour des raisons de croyances religieuses (en Afrique, en Europe, aux Etats-Unis etc...), il appara{\^i}t n{\'e}cessaire de s'attarder sur les relations qu'entretiennent les droits de l'Homme, la paix et la religion. Face {\`a} l'extr{\^e}me h{\'e}t{\'e}rog{\'e}n{\'e}it{\'e} du ph{\'e}nom{\`e}ne religieux et des rapports qu'entretiennent les {\^e}tres humains avec celui-ci (croyant, pratiquant, ath{\'e}e, agnostique, musulman (chiite, sunnite), chr{\'e}tien (catholique, protestant, {\'e}vang{\'e}lique), juif, hindou, bouddhiste, animiste...), il convient de d{\'e}montrer en quoi la libert{\'e} de pens{\'e}e, de conscience et de religion et la libert{\'e} d'opinion et d'expression sont le socle d'un vivre ensemble et d'une cohabitation harmonieuse. nDiff{\'e}rents moyens peuvent permettre d'atteindre un tel objectif. Pour cette deuxi{\`e}me {\'e}dition du s{\'e}minaire "Religions, Droits de l'Homme et Paix", les organisateurs proposent d'explorer la question de savoir dans quelle mesure la la{\"i}cit{\'e} et la d{\'e}fense de l'{\'E}tat de droit permettent de garantir la paix entre les religions dans une soci{\'e}t{\'e} respectueuse des droits de l'Homme. Pour ce faire, ce s{\'e}minaire propose un {\'e}change de vues tr{\`e}s large ou ouvert entre diff{\'e}rents acteurs des religions, de la soci{\'e}t{\'e} civile, de l'{\'E}tat et de l'Universit{\'e}. Il d{\'e}but par un panel des doctorants autour des visions de la la{\"i}cit{\'e} et se terminera par des questions de ces doctorants au panel de grand oral. Il permettra aussi des {\'e}changes autour de l'{\'E}tat de droit et la la{\"i}cit{\'e}, de l'{\'E}tat et des relations interconfessionnelles {\`a} travers le vivre ensemble dans la R{\'e}publique , des religions et des libert{\'e}s fondamentales} }