@unpublished{publications42363, month = {June}, title = {Apport de la police technique et scientifique {\`a} la justice p{\'e}nale au Maroc}, author = {Moulay Abderrahmane El Yousfi Alaoui}, year = {2020}, url = {https://publications.ut-capitole.fr/id/eprint/42363/}, abstract = {L?{\'e}volution de la soci{\'e}t{\'e} et le progr{\`e}s de la science et de la technologie ont fait de la police technique et scientifique un acteur incontournable du proc{\`e}s p{\'e}nal. Dot{\'e}e de la science, elle offre d{\'e}sormais, de nombreux outils, tr{\`e}s efficaces gr{\^a}ce auxquels les diff{\'e}rents traces et indices retrouv{\'e}s sur les lieux d?un crime peuvent {\^e}tre exploit{\'e}s pour reconstituer le d{\'e}roulement des faits et devenir des preuves au moment du proc{\`e}s. Son champ d?action porte sur deux volets principaux : le premier concerne l?examen de la sc{\`e}ne de crime, en d{\'e}ployant des outils et des techniques scientifiques pour la recherche et la collecte des traces, jug{\'e}es utiles pour l?aboutissement des enqu{\^e}tes judiciaires ; et le second porte sur l?analyse de ces traces afin d?identifier et de prouver une pr{\'e}sence, un acte, une personne, etc. Les moyens de preuve fournis par la police technique et scientifique sont tr{\`e}s divers. Ils peuvent provenir de plusieurs sources, dont : les empreintes digitales, les traces biologiques, les indices balistiques ou num{\'e}riques, les traces de pas ou de pneu ou les enregistrements de cam{\'e}ras de surveillance, etc. L?exploitation de ces indices ne se limitent pas aux affaires criminelles tr{\`e}s graves, comme les homicides et les viols, mais sont utilis{\'e}s {\'e}galement dans la simple criminalit{\'e} dite ? du quotidien ?.La preuve mat{\'e}rielle, fournie par la police technique et scientifique, se caract{\'e}rise par son objectivit{\'e}, sa valeur probante et sa cr{\'e}dibilit{\'e}. Elle a pu d{\'e}tr{\^o}ner l?aveu reconnu jadis comme ? la reine de preuves ? et se place au centre du proc{\`e}s p{\'e}nal, pour d{\'e}cider de la culpabilit{\'e} ou de l?innocence du pr{\'e}venu. Malgr{\'e} son apport quasi-syst{\'e}matique au proc{\`e}s p{\'e}nal, les scientifiques et juristes doivent connaitre la limite de la preuve scientifique. En effet, et comme le montre plusieurs affaires criminelles {\`a} travers le monde, si le r{\'e}sultat fourni par la police scientifique est exact, son interpr{\'e}tation, elle, peut {\^e}tre fausse et conduit de ce fait {\`a} des erreurs judiciaires fatales.} }