eprintid: 42300 rev_number: 13 eprint_status: archive userid: 2317 dir: disk0/00/04/23/00 datestamp: 2021-02-19 14:29:38 lastmod: 2023-11-27 13:12:47 status_changed: 2023-11-27 13:12:47 type: jurisnote metadata_visibility: show creators_name: Beaussonie, Guillaume creators_id: guillaume.beaussonie@ut-capitole.fr creators_idrefppn: 109906071 creators_halaffid: 480303 title: La fin de l'impunité des personnes morales absorbées et absorbantes ispublished: pub subjects: subjects_DROIT51 abstract: Tout pourrait se résumer à l'analyse bien connue faite par Georges Ripert, au milieu du siècle précédent, en vertu de laquelle, si les sociétés ont pris « une forme humaine, c'est seulement pour se prévaloir de l'égalité. En réalité, ces personnes morales ne sont pas des personnes, car elles n'ont ni corps susceptible de souffrance, ni âme éprise d'idéal. Ce sont des robots. Elles ont été créées sur le modèle des hommes. Il ne faut pas se laisser prendre à l'illusion de cette forme humaine »(1). L'illusion, paradoxalement, n'a pas toujours conduit à l'égalité, et pas nécessairement au détriment des robots ou, plus exactement, des corps et des esprits bien humains qui les pilotent. Si la responsabilité pénale des personnes morales a fini par être consacrée, en 1992, son épanouissement a été très progressif, principalement en raison des difficultés à s'écarter d'un anthropomorphisme fatalement ancré au sein d'un univers qui ne conçoit ses éléments, depuis la nuit des temps, qu'en personnes et en choses. Ainsi, dans un tel contexte, laissant de côté une « fusion » impossible pour le commun des mortels, le juge pénal percevait-il l'« absorption », à l'instar d'une mort inéluctable, comme la « perte de l'existence juridique » d'une société(2) qui, en conséquence, ne pouvait plus voir sa responsabilité engagée pour des faits antérieurs à ce qui demeurait une forme de métempsycose - c'est-à-dire pas tout à fait une mort. Pas plus la personne morale absorbante - qui accueillait pourtant l'âme de la « défunte », et assurément même un peu plus - ne pouvait-elle être condamnée car, en vertu de l'article 121-1 du code pénal, « nul n'est responsable pénalement que de son propre fait »(3). date: 2021-01-28 date_type: published publisher: Dalloz faculty: droit divisions: IEJUC doctoral_school: eddroit french_keywords: Responsabilité pénale des personnes morales french_keywords: Fusion-absorption french_keywords: Revirement de jurisprudence language: fr has_fulltext: TRUE view_date_year: 2021 full_text_status: public publication: Recueil Dalloz number: n°3 place_of_pub: Paris pagerange: 167-171 refereed: TRUE issn: 1298-728X harvester_local_overwrite: eprintid harvester_local_overwrite: userid harvester_local_overwrite: faculty harvester_local_overwrite: dir harvester_local_overwrite: site harvester_local_overwrite: type harvester_local_overwrite: number harvester_local_overwrite: date harvester_local_overwrite: ispublished harvester_local_overwrite: pagerange harvester_local_overwrite: date_type harvester_local_overwrite: publish_to_hal harvester_local_overwrite: creators_name harvester_local_overwrite: language harvester_local_overwrite: french_keywords harvester_local_overwrite: refereed harvester_local_overwrite: divisions harvester_local_overwrite: abstract harvester_local_overwrite: title harvester_local_overwrite: publication harvester_local_overwrite: creators_id harvester_local_overwrite: subjects harvester_local_overwrite: creators_idrefppn harvester_local_overwrite: creators_halaffid harvester_local_overwrite: pending harvester_local_overwrite: issn harvester_local_overwrite: publisher harvester_local_overwrite: place_of_pub harvester_local_overwrite: doctoral_school site: ut1 publish_to_hal: TRUE citation: Beaussonie, Guillaume (2021) La fin de l'impunité des personnes morales absorbées et absorbantes. Recueil Dalloz (n°3). pp. 167-171. [Caselaw headnote] document_url: https://publications.ut-capitole.fr/id/eprint/42300/1/Beaussonie_2021_La%20fin%20de%20l%27impunit%C3%A9%20des.pdf