@article{publications32578, number = {30}, month = {December}, title = {Un pr{\'e}sident d'une R{\'e}publique libanaise ni ind{\'e}pendante ni souveraine}, author = {Hiam Mouannes}, publisher = {Association fran{\cc}aise des auditeurs de l'Acad{\'e}mie internationale de droit constitutionnel}, year = {2016}, journal = {Politeia}, url = {https://publications.ut-capitole.fr/id/eprint/32578/}, abstract = {Il s'agit dans cette contribution d'une r{\'e}flexion sur la fin de la crise institutionnelle au Liban. Cette crise a commenc{\'e} avec la fin du mandat du pr{\'e}sident sortant Michel SLEIMAN le 25 mai 2014. Elle a dur{\'e} deux ans et cinq mois en raison du d{\'e}faut de quorum au Parlement libanais, charg{\'e} d'{\'e}lire le chef de l'Etat (r{\'e}gime parlementaire classique). La vacance pr{\'e}sidentielle s'est termin{\'e}e le 31 octobre 2016 par l'{\'e}lection du g{\'e}n{\'e}ral Michel AOUN. Or, le Parlement qui l'a {\'e}lu ne b{\'e}n{\'e}ficie pas de l'onction populaire constitutionnellement exig{\'e}e (la Chambre des d{\'e}put{\'e}s avait en effet ill{\'e}galement prorog{\'e} son propre mandat et {\`a} deux reprises : le 31 mai 2013 et le 5 novembre 2014). Le 3 novembre 2016, Saad HARIRI est nomm{\'e} Premier ministre (sur le fondement de consultations parlementaires qui lient le pr{\'e}sident de la R{\'e}publique), et le 18 d{\'e}cembre de la m{\^e}me ann{\'e}e le nouveau Gouvernement est form{\'e} (apr{\`e}s plus de quarante jours de crise minist{\'e}rielle). Pour appr{\'e}hender les secrets de cette fin de crise institutionnelle, deux points m'ont int{\'e}ress{\'e} : - Les r{\`e}gles et proc{\'e}dures propres {\`a} la d{\'e}signation du pr{\'e}sident de la R{\'e}publique et {\`a} la formation du Gouvernement dans le r{\'e}gime parlementaire libanais. - Les lin{\'e}aments constitutionnels et politiques d'affaiblissement du pouvoir supr{\^e}me de la R{\'e}publique libanaise. En fond de tableau, l'accent est mis d?abord sur les tensions politico-strat{\'e}giques entre les deux communaut{\'e}s musulmanes (sunnite et chiite) dans la r{\'e}gion (Syrie, Iran, Arabie Saoudite, Turquie, Y{\'e}men, etc.), ensuite sur le rapport des forces international (USA, Russie) et enfin sur la r{\'e}percussion de ces tensions et rapports sur le Liban, encore debout mais faible, affaibli et profond{\'e}ment affect{\'e} dans sa souverainet{\'e} et son ind{\'e}pendance.} }