@unpublished{publications26112, month = {February}, title = {Essays on the European interbank market in times of crisis}, author = {Susanna Saroyan}, year = {2016}, keywords = {Interbank market, Funding liquidity risk}, url = {https://publications.ut-capitole.fr/id/eprint/26112/}, abstract = {Cette th{\`e}se {\'e}tudie les conditions d?acc{\`e}s des banques europ{\'e}ennes au financement interbancaire non s{\'e}curis{\'e} entre 2006 et 2012. Elle contient trois essais empiriques explorant des micro-donn{\'e}es relatives aux transactions interbancaires. La premi{\`e}re {\'e}tude empirique adopte une approche en termes de paires banque pr{\^e}teuse/banque emprunteuse et montre que, une fois le risque de contrepartie et les imperfections de march{\'e} contr{\^o}l{\'e}es, les banques ayant un risque de liquidit{\'e} plus {\'e}lev{\'e} paient une prime de taux d?int{\'e}r{\^e}t. Nous montrons {\'e}galement que cette prime est augment{\'e}e par les banques disposant d?exc{\`e}s de liquidit{\'e}s, sans doute motiv{\'e}es par la th{\'e}saurisation ou des strat{\'e}gies de ?short-squeezing? des banques en besoin de liquidit{\'e}. Cette {\'e}tude souligne finalement l?imperfection du march{\'e} interbancaire et l?importance des diverses interventions de la BCE qui ont cherch{\'e} {\`a} r{\'e}duire le risque de liquidit{\'e} des banques au cours de la crise. La seconde {\'e}tude, par le biais d?un model 2P-FRM, explore empiriquement l?impact des relations de client{\`e}le entre banques sur la structure de maturit{\'e} de la dette interbancaire. Les r{\'e}sultats d{\'e}voilent que l?acc{\`e}s aux pr{\^e}ts interbancaires longs et non s{\'e}curis{\'e}s est facilit{\'e} par les relations durables avant et durant les p{\'e}riodes de stress. Cependant, lors des moments aigus de la crise suivant la chute de la banque Lehman, ces effets positifs des variables bilat{\'e}rales de relations fortes, calcul{\'e}es comme la concentration des actifs sur une banque emprunteuse, ne sont pas l{\`a}. La deuxi{\`e}me partie de notre mod{\`e}le montre que la part en volume des cr{\'e}dits {\`a} terme est plus faible pour les couples de banques partenaires. Finalement, notre variable unilat{\'e}rale de relation interbancaire, qui mesure la concentration du r{\'e}seau d?emprunt de la banque pr{\^e}teuse, s?av{\`e}re impacter n{\'e}gativement les pr{\^e}ts {\`a} terme post-Lehman. Cela confirme l?hypoth{\`e}se que le propre risque de refinancement court du pr{\^e}teur peut {\^e}tre l?origine du gel post-Lehman des pr{\^e}ts interbancaires {\`a} terme. Finalement, le troisi{\`e}me essai explore le lien entre la segmentation du march{\'e} interbancaire et le noeud de corr{\'e}lation des risques souverains/bancaires. En utilisant les changements des primes des CDS souverains et bancaires, nous proposons une mesure originale de corr{\'e}lation partielle des spillovers souverains-banques, qui permet d?attribuer une direction pays-banques {\`a} la contagion. Les r{\'e}sultats montrent que ces spillovers accentuent la segmentation du march{\'e} mon{\'e}taire Italien lors de la phase critique de la crise des dettes souveraines. De plus, l?{\'e}tude montre que, m{\^e}me si l?impact pays d?origine/banques est important, la contagion venant d?autres souverains en crise est loin d?{\^e}tre n{\'e}gligeable.} }