@unpublished{publications16348, month = {September}, title = {Ownership Effects in Electricity and Other Utility Sectors, and Banking}, author = {Richard Meade}, year = {2014}, url = {https://publications.ut-capitole.fr/id/eprint/16348/}, abstract = {Cette th{\`e}se {\'e}tudie l'impact des droits de propri{\'e}t{\'e} sur le comportement des firmes. Le chapitre 1 {\'e}tudie la manipulation du prix du bien interm{\'e}diaire dans un secteur partiellement int{\'e}gr{\'e} verticalement. Les organisations int{\'e}gr{\'e}es verticalement choisissent d'acheter plus de bien interm{\'e}diaire que n{\'e}cessaire afin d'augmenter les co{\^u}ts d'op{\'e}ration de leurs comp{\'e}titeurs non-int{\'e}gr{\'e}s. Ceux-ci r{\'e}agissent {\`a} leur tour en intervenant par avance sur le march{\'e} interm{\'e}diaire : ils ach{\`e}tent plus que ce qui est n{\'e}cessaire {\`a} leur production avant de revendre, prenant avantage du prix artificiellement {\'e}lev{\'e}. Cette r{\'e}action a pour effet d'augmenter la production du secteur et d'augmenter le bien-{\^e}tre collectif. Le chapitre 2 analyse la r{\'e}gulation du monopole naturel dans un contexte d'al{\'e}a moral portant {\`a} la fois sur la qualit{\'e} et sur la r{\'e}duction des co{\^u}ts. Je compare la r{\'e}gulation des soci{\'e}t{\'e}s individuelles {\`a} celle des firmes d{\'e}tenues par les usagers, qui donnent un poids au surplus des consommateurs dans leurs d{\'e}cisions. Les firmes d{\'e}tenues par les usagers ont tendance {\`a} choisir des r{\'e}mun{\'e}rations moins incitatives, afin de biaiser la d{\'e}cision du dirigeant vers une qualit{\'e} plus {\'e}lev{\'e}e au d{\'e}triment de la productivit{\'e}. Le r{\'e}gulateur doit tenir compte de cette tendance dans la r{\'e}gulation du monopole et utiliser des prix diff{\'e}renci{\'e}s en fonction des droits de propri{\'e}t{\'e}. Le chapitre 3, co-{\'e}crit avec Magnus S{\"o}derberg, {\'e}tudie l'impact de la gouvernance d'entreprise sur les co{\^u}ts, la qualit{\'e} et les prix finaux dans le contexte de la distribution d'{\'e}lectricit{\'e} en Nouvelle-Z{\'e}lande, et tente de signer empiriquement les pr{\'e}dictions ambig{\"u}es du chapitre 2 sur les choix de co{\^u}ts et qualit{\'e} d'{\'e}quilibre. Nos sp{\'e}cifications tiennent compte de cette endog{\'e}n{\'e}it{\'e} et nous montrons que la d{\'e}tention des firmes par les consommateurs se traduit par une qualit{\'e} et des co{\^u}ts plus {\'e}lev{\'e}s et des prix plus faibles. Le chapitre 4, co-{\'e}crit avec Mattia Girotti, compare les coop{\'e}ratives de cr{\'e}dit et les soci{\'e}t{\'e}s financi{\`e}res anonymes et caract{\'e}rise leurs choix de taux d'int{\'e}r{\^e}t et de quantit{\'e} de pr{\^e}ts et d{\'e}p{\^o}ts. Nous estimons un mod{\`e}le logit {\`a} coefficients al{\'e}atoires sur des donn{\'e}es am{\'e}ricaines, et montrons que les m{\'e}nages ont des pr{\'e}f{\'e}rences diff{\'e}renci{\'e}es pour les produits offerts par ces deux types de banques. Les usagers des coop{\'e}ratives de cr{\'e}dit attachent moins d'importance {\`a} la r{\'e}mun{\'e}ration des d{\'e}p{\^o}ts, et leur {\'e}valuation des autres caract{\'e}ristiques des d{\'e}p{\^o}ts et pr{\^e}ts offerts d{\'e}pend {\'e}galement du mode de gouvernance ainsi que des pr{\'e}f{\'e}rences des d{\'e}posants.} }