@unpublished{publications14069, month = {December}, title = {Essays in empirical labor economics}, author = {Mehtap Akg{\"u}{\cc}}, year = {2013}, url = {https://publications.ut-capitole.fr/id/eprint/14069/}, abstract = {Cette th{\`e}se se compose de trois chapitres en {\'e}conomie du travail en mettant l'accent sur l'{\'e}ducation et les migrations. Le premier chapitre concerne la relation entre les diff{\'e}rents niveaux d'{\'e}ducation et le revenu global pour plusieurs pays. Les deux derniers chapitres concernent le niveau de scolarit{\'e} et les performances sur le march{\'e} du travail des immigr{\'e}s en France en utilisant des donn{\'e}es provenant d'une enqu{\^e}te r{\'e}cente. Le premier chapitre {\'e}tudie d?une mani{\`e}re empirique l'impact de l'{\'e}ducation sur la croissance et la productivit{\'e} des pays, en fonction du niveau de d{\'e}veloppement et de la qualit{\'e} de l'enseignement. Plus pr{\'e}cis{\'e}ment, ce premier chapitre estime les gains des diff{\'e}rents niveaux d?{\'e}ducation (primaire, secondaire, et tertiaire) en utilisant le concept de fonction de production. Les estimations, qui utilisent diverses m{\'e}thodes en donn{\'e}es de panel, indiquent des impacts h{\'e}t{\'e}rog{\`e}nes des niveaux de scolarisation entre les pays. En particulier, l'enseignement sup{\'e}rieur semble avoir un effet plus important dans les pays d{\'e}velopp{\'e}s avec une qualit{\'e} d'enseignement {\'e}lev{\'e}e, tandis que l'enseignement primaire et/ou secondaire semble jouer un r{\^o}le plus important dans les pays en d{\'e}veloppement avec une plus faible qualit{\'e} de l'enseignement. Ces r{\'e}sultats pr{\'e}sentent aussi des implications pour les politiques de d{\'e}veloppement en termes d?{\'e}ducation et d?investissement dans le capital humain, afin de stimuler la productivit{\'e} et la croissance. Dans le deuxi{\`e}me chapitre, un travail en collaboration avec Ana Ferrer (Universit{\'e} de Waterloo), nous {\'e}tudions d?une mani{\`e}re empirique les performances en termes d?{\'e}ducation et sur le march{\'e} du travail de diverses populations en France, en utilisant des donn{\'e}es provenant d?une enqu{\^e}te r{\'e}cente. Nos r{\'e}sultats indiquent que les immigr{\'e}s ont en g{\'e}n{\'e}ral un niveau d?{\'e}ducation moins {\'e}lev{\'e} que les natifs, et que ces diff{\'e}rences peuvent {\^e}tre la cons{\'e}quence de caract{\'e}ristiques socio-{\'e}conomiques. De plus, il existe un {\'e}cart salarial important entre les immigr{\'e}s et les natifs, mais cette diff{\'e}rence est r{\'e}duite et dispara{\^i}t apr{\`e}s avoir corrig{\'e} le biais de s{\'e}lection. En g{\'e}n{\'e}ral, les diff{\'e}rences qui subsistent en mati{\`e}re d'{\'e}ducation et de performance sur le march{\'e} du travail semblent li{\'e}es {\`a} la r{\'e}gion d'origine et {\`a} l'{\'e}ducation achev{\'e}e en France. Le troisi{\`e}me chapitre, en utilisant des donn{\'e}es identiques, se concentre sur la relation entre les r{\'e}sultats sur le march{\'e} du travail et les types de visa d'entr{\'e}e des immigr{\'e}s. Ainsi, ce chapitre analyse les caract{\'e}ristiques socio-{\'e}conomiques de plusieurs groupes d'immigr{\'e}s en fonction de leurs cat{\'e}gories de visa {\`a} l'entr{\'e}e: visa de regroupement familial, visa de travail, visa de r{\'e}fugi{\'e}s, et visa d?{\'e}tudiants. En particulier, cette {\'e}tude met en {\'e}vidence de nouveaux ph{\'e}nom{\`e}nes {\`a} partir des informations sur les cat{\'e}gories de visas, afin de mieux comprendre les performances sur le march{\'e} du travail. Les r{\'e}sultats sugg{\`e}rent que les immigr{\'e}s avec un visa de travail sont plus susceptibles de participer {\`a} la force de travail que les immigr{\'e}s avec un visa de regroupement familial. Cependant, ces diff{\'e}rences disparaissent apr{\`e}s avoir corrig{\'e} certaines caract{\'e}ristiques (sauf pour les femmes). En termes de salaires, les immigr{\'e}s venus en France en tant que travailleurs ou {\'e}tudiants b{\'e}n{\'e}ficient d?une r{\'e}mun{\'e}ration plus {\'e}lev{\'e}e que les immigr{\'e}s avec un visa de regroupement familial. Enfin, cette {\'e}tude montre que les immigr{\'e}s avec un statut de r{\'e}fugi{\'e}s ont un succ{\`e}s {\'e}quivalent aux immigr{\'e}s avec un visa de regroupement familial sur le march{\'e} du travail.} }