@misc{publications13819, number = {516}, month = {February}, title = {? Quand la publicit{\'e} fonci{\`e}re vole au secours du notaire ?, note sous Cass. 1{\`e}re civ., 20 d{\'e}c. 2012, n? 11-19682}, author = {S{\'e}verin Jean}, year = {2013}, journal = {Lexbase Hebdo : {\'e}dition priv{\'e}e g{\'e}n{\'e}rale}, url = {https://publications.ut-capitole.fr/id/eprint/13819/}, abstract = {La promesse synallagmatique de vente non publi{\'e}e {\'e}tant inopposable au tiers, le notaire ayant r{\'e}gularis{\'e} par acte authentique une promesse conclue post{\'e}rieurement {\`a} une premi{\`e}re non publi{\'e}e portant sur le m{\^e}me bien, ne peut voir sa responsabilit{\'e} civile professionnelle engag{\'e}e. Cet arr{\^e}t s?inscrit dans une jurisprudence r{\'e}cente pendant {\`a} appr{\'e}cier objectivement la publicit{\'e} fonci{\`e}re. En effet, cette derni{\`e}re s?apparente de plus en plus {\`a} un nouveau mode d?acquisition de la propri{\'e}t{\'e}. Or, il convient de s?opposer {\`a} cette conception dans la mesure o{\`u} la publicit{\'e} fonci{\`e}re ne doit pas devenir un moyen de favoriser ceux qui se sont plac{\'e}s volontairement en situation de conflit avec le titulaire de droits ant{\'e}rieurs et concurrents. Aussi, un retour {\`a} l?appr{\'e}ciation subjective de la publicit{\'e} fonci{\`e}re doit {\^e}tre pr{\^o}n{\'e}, car elle seule permet de tenir compte du fait que le notaire avait eu connaissance de droits ant{\'e}rieurs et concurrents sur un m{\^e}me bien et partant, offre au notaire la possibilit{\'e} de refuser de pr{\^e}ter son minist{\`e}re sauf {\`a} voir sa responsabilit{\'e} civile professionnelle engag{\'e}e.} }